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« Le système social qui régit actuellement la société humaine, le capitalisme, s'arc-boute de manière aveugle contre les changements qu'il est indispensable d'opérer si l'on veut conserver à l'existence humaine sa dignité et sa promesse. » Hervé Kempf
RELATIONS USA-CUBA 2007
L’ONU, à une écrasante majorité, demande, pour la 16e fois, la levée de l’embargo des USA sur Cuba. L’Assemblée générale des Nations unies a adopté le 30 octobre 2007, à une écrasante majorité (184 voix contre 4), une résolution demandant la levée de l’embargo économique imposé par les Etats-Unis à Cuba.

C’est la 16e fois depuis 1992 qu’une telle résolution est adoptée, les deux dernières fois en 2002 et en 2004.Le rapporteur spécial de l’ONU pour le droit à l’alimentation, Jean Ziegler, a condamné à La Havane l’embargo américain, le qualifiant d’« arrogance unilatérale » et d’ «attaque" contre l’ordre international », selon la presse cubaine. Cet embargo, datant du 7 février 1962, est le plus long de l’histoire moderne.

Comme l’an dernier, les quatre voix contre sont les Etats-Unis, Israël, Palau et les îles Marshall. La Micronésie s’est abstenue. 31.10.07

skyrock526573924.jpg Entre le 7 et le 9 octobre 2007, une rencontre à caractère subversif à l'encontre du gouvernement vénézuélien s'est tenue à Prague. Au nombre des participants figurait Michaelle Jean. Par pur hasard (?), la gouverneur générale du Canada se trouvait à Prague à cette période. « ... se sont réunis à Prague des officiels étasuniens de haut rang avec les représentants des secteurs d’opposition du Venezuela pour exiger de ces derniers qu’ils demandent à la Cour Suprême de leur pays de considérer la Réforme constitutionnelle comme un Coup d’État politique.

« De plus ils exigent de l’opposition qu’elle appelle à des soulèvements sociaux; qu’elle organise des actes de sabotage contre l’économie et les infrastructures; qu’elle détruise la chaîne de transport alimentaire et qu’elle organise par tous les moyens possibles un coup d’état, incluant la violence sanglante générée par des paramilitaires colombiens et vénézuéliens. » Extrait de Tribuna Popular du 281007.

Si la la gouverneure générale du Canada a effectivement participé à une telle réunion, laquelle a toutes les caractéristiques d’une rencontre terroriste, (avec deux notoires faucons d'extrême droite états-uniens, Paul Wolfowitz et Madeleine Albright), il faut qu’elle remette sur le champ sa démission et que le gouvernement canadien fasse savoir aux Canadiens et au monde que son gouvernement ne saurait d’aucune façon cautionner pareilles initiatives. 28.10.07 Opinion qui n'engage que le webmestre de ce site. Ici, à l'adresse que vous lisez actuellement dans votre navigateur, fureteur, whateveur.
Pourquoi ne pas se faire opérer à Cuba?
Une société québécoise offre ses services d'intermédiaire aux Québécois désireux d'obtenir des soins de santé à Cuba, sans longs délais et à quatre heures de vol de Montréal. Mis à part les interventions lourdes, comme les opérations au coeur, les soins disponibles vont du traitement des cataractes, au remplacement de la hanche jusqu'aux chirurgies esthétiques.

Selon la présidente fondatrice de Services Santé International (SSI), Lucie Vermette, les coûts prévisibles sont de 5000$ à 6000$ pour le remplacement d'une hanche et de 2000$ pour les cataractes.

Les gens intéressés doivent transmettre leur dossier médical et le diagnostic obtenu (il peut n'être que verbal) à SSI qui transmet l'information à Cubanacan Turismo y Salud.
Moins de quelque 72 heures plus tard, les médecins cubains indiquent les soins requis et les coûts s'y rattachant. Il revient alors au patient en cause d'acheter un billet d'avion et une assurance et de s'envoler vers Cuba.

SSI demande 200$ pour s'occuper d'un dossier. Par la suite, SSI se voit remettre par Cubanacan environ dix pour cent de la somme versée pour l'obtention des soins, a indiqué Mme Vermette à la Presse Canadienne.

Cubanacan Turismo y Salud est spécialisée dans les services de santé depuis une quinzaine d'années et fournit ces services de santé aux ressortissants d'une trentaine de pays. «On n'a pas inventé la roue», a commenté la porte-parole de SSI.

Source canoe.com 16.01.07
Comment les riches
« Nous sommes à un moment de l’histoire qui pose un défi radicalement nouveau à l’espèce humaine : son prodigieux dynamisme se heurte aux limites de la biosphère et met en danger son avenir. Nous devons trouver collectivement les moyens d’orienter différemment cette énergie humaine et cette volonté de progrès. C’est un défi magnifique, mais redoutable.

Or,
une classe dirigeante prédatrice et cupide fait obstacle au changement de cap qui s’impose urgemment. Elle ne porte aucun projet, n’est animée d’aucun idéal, ne délivre aucune parole mobilisatrice. Après avoir triomphé du soviétisme, l’idéologie néo-libérale ne sait plus que s’auto-célébrer.

Cette représentation du monde n’est pas seulement sinistre, elle est aveugle. Elle méconnaît la puissance explosive de l’injustice, sous-estime la gravité de l’empoisonnement de la biosphère, promeut l’abaissement des libertés publiques. Elle est indifférente à la dégradation des conditions de vie de la majorité des hommes et des femmes, consent à voir dilapider les chances de survie des générations futures. » Quatrième de couverture

Gratte-coco primaire
« L’une de mes convictions les plus profondes est que le destin de chaque être humain, comme celui de l’humanité, dépend de l’exactitude ou de la fausseté de l’information dont ils disposent et de la manière dont ils l’utilisent. » Jean-François Revel (1924-2006)

Cet enseignant, essayiste, pamphlétaire, éditorialiste pro-Amerikkka et gratte-coco primaire aurait pu ajouter que son énoncé, aussi indubitablement vrai soit-il, s'adressait autant aux hégémonistes industrialos-militaires amarikkkains qu'il admirait tant qu'aux altermondialistes et autres shit disturbers qu'il détestait sans merci.

Information passée inaperçue
« Une étude publiée récemment mesurait la capacité des Canadiens à lire et surtout à comprendre un texte publié dans les journaux. Étude scientifique, elle fut traitée comme telle dans la plupart des journaux, en page intérieure et avec un titre peu accrocheur.

Pourtant, cette étude donnait la mesure accablante de la faillite de notre système scolaire : plus de
50 % des francophones sont incapables de comprendre le sens d'un article ordinaire publié dans un journal. Au moment où nos grands théoriciens de la pédagogie défendent de toutes leurs langues indéchiffrables les mérites de leur réforme, cette information passée inaperçue venait jeter une nouvelle pierre dans le jardin de leur autosatisfaction. Traitée d'une autre façon, elle aurait pu susciter l'indignation et le scandale, mais elle n'entraîna que de l'indifférence. » Gil Courtemanche, LeDevoir.com, 06.01.07




MÀJ 04.10.2010